Une station de métro mise à nu depuis des mois: un chantier écrasant lorsque je le pratique tous les jours pour me rendre quelque part; un terrain exploratoire quand je m'y arrête un peu.
Les matières les moins nobles, celles qui structurent, dominent désormais les lieux. Juste retour des choses: l'utile, le solide, l'élémentaire persitent quand tout le reste a disparu.
Des signes partout dans cette grotte bétonnée, langage obscur dont je ne détiens pas le code. Des hommes (de métier) sont passés par là.
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Sortir de l'école, visiter des lieux qui ne sont pas des lieux d'art, les lieux de l'Art. Les investir.
L'atelier, ce lieu clos et confortable devient mobile. Le matériel change. Parfois, il se limite (sans se limiter pourtant) aux 5 sens de chacun.
Le quotidien (une station de métro, une balade en forêt, un trajet de tram, la rue) est approché autrement.
Quelques photos réalisées dans le cadre d'un workshop organisé à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en 2013/2014 sur proposition de Roch Barbieux sous le titre "Transgression et débordement".