Une correspondance écrite sous la forme de petits objets de papier plié, cousu, découpé, manipulé est à l’origine de ce projet. De cette correspondance privée est née une installation questionnant les limites entre fiction et réalité, entre intimité et expression publique. Prenant place dans un espace d’exposition scénographié en espace de vie, les objets de la correspondance s’y retrouvent sous verre, inaccessibles à la manipulation et à la lecture par les spectateurs. La vidéo intervient, dans un second temps, telle une mise en scène sur la mise en scène où la fiction prend de plus en plus de place. Elle donne à entrevoir la part cachée de la correspondance, offrant une seconde lecture complémentaire à l’installation.
Installation et vidéo réalisées avec Philippe Jadin